Au-delà des 19 pères-noëls cambrioleurs accrochés aux façades que j’ai pu compter sur moins d’un kilomètre (sur la Bergensesteenweg à Ruisbroek);
Au-delà de la concurrence des guirlandes lumineuses sur la façade avec les rennes, le traineau et tout le machin dans le jardinet bordant la route nationale (chaussée de Tirlemont à Zétrud-Lumay);
Sans compter le père noël gonflable de trois mètres de haut (sur la même chaussée ),
J’avais oublié ceux pour qui c’est Noël toute l’année et qui ont installé, ‘Oise et moi avons découvert cette horreur lors d’une balade le mois passé, Marieke dans une grotte en dur plutôt que dans une crêcheke ridicule.
Conseil musical : Electrelane, et le morceau “If not now, when” (album Axes).
Je vais donc offrir une chope à Vinalia à l’occasion. Ce sera celle qu’elle veut, y compris une chope de chez Inbev qui poursuit sa délocalisation à… Prague.
De retour de Prague, Oise et avons remarqué cette affiche pour un musée bien con, à vocation exclusivement touristico-bas étagienne* : le musée du communisme.
Mais plus incongru était l’emplacement précis dudit musée mentionné par l’affiche. La localisation de l’institution laisse à penser que le capitalisme a vraiment tout bouffé. Alors d’après vous, à proximité de quel lieu peut-être situé le musée du communisme ? Ce n’est pas très compliqué, laissez-vous aller à vos plus bas instincts anticapitalistes.
* Oui, il y a aussi le musée de cire (avec un très laid Mick Jagger vous invitant à entrer), le musée de la Torture et enfin le musée des Machines sexuelles. Ils ont donc pris toutes les bétises touristiques possibles.
Entendu deux fois à Prague en quatre jours, voici le mauvais conseil musical (curieusement ça donne MCM, tiens): allez, vous trouverez bien tous seuls.
En quelques mots, je voudrais vous faire part de phrases du jour, de gags ratés ou moins dont je suis particulièrement fier, de pensées stupides, qui n’ont de seul point commun que leur brièveté (allez, je dirais 5 lignes maxi). Je ne sais quel sera le résultat, ni ou ça se placera (compte tenu de l’actualisation fréquente d’une même page). Bon bref, on verra bien. C’est sans ambition si ce n’est celle de devenir le roi des calembours foireux et de ne pas devenir l’involontaire imitateur d’Oscar Wilde. Bref un peu comme Blèze mais encore moins intellectuel 🙂
<EDIT>
4. Vendredi 5 octobre 20h40, une friterie à Ternat
Guéric dans un néerlandais hésitant :
Ja een ook een… een… kipkorn.
La fritière (ayant constaté peu avant qu’on était francophones ) :
OK
et 15 secondes plus tard :
‘t’is “un poulycrok”, in het Frans hein ?
Guéric, émerveillé :
aaaaaaah ce pays est fantastique.
Quand l’unité d’un pays tient plus à la traduction de poulycrok qu’à Albert de tweede, c’est vrai qu’il y a un côté fantastique 🙂 </EDIT>
<EDIT>
3. Vendredi 5 octobre
La Birmanie, tu l’aimes ou tu la quittes
</EDIT>
1. Mardi 31 juillet, Tour de France, après l’annonce du dopage d’Iban Mayo , coureur adulé entre autres par Carlos Crespo* :
Ta mayonnaise, soit elle prend soit elle tourne. Mayo c’est les deux ensemble.
* Aficionado de coureurs espagnols, Carlos doit changer de favori tous les 15 jours au fur et à mesure des annonces de contrôles positifs.
(J’avais prévenu )
2. <EDIT> Allez, pour me faire pardonner, je vous passe un sketch de Laurence Bibot (jeu des dictionnaires 11/09/2007) en rapport avec la rentrée des classes et son traitement journalistique “reportage de proximité”, inspiré de la réalité (imitation de Claire Pêcheux, journaliste radio à la RTBF et de son reportage sur les internats).</EDIT>
Bon j’ai eu un drôle de problème avec ce post et plein de plantages. Sans doute une vengeance de voyante. Mais est-ce qu’une voyante est vraiment une voyante si elle se venge (de facto a posteriori) ?
Bon je recommence, donc.
Je ne fais malheureusement pas partie des quelques rares privilégiés (un milliard au-moins) qui connaîtront des bouleversements financiers importants cette fin de mois. Si le grrrrrrand boouleversement financier qui touchera TOUTES les personnes de bientôt 38 ans à 65 ans bien sonnés vous fait penser au Lotto, il semble que Maria Duval* songe plutôt à prélever une part de votre salaire. Source : Vlan Bruxelles, 26/09/2007
Histoire de vous tenir au courant, je pense que je vais gaspiller un timbre 🙂
* dont ont dit beaucoup de bien ici et peu un moins là-bas
Armé de ma Westmalle (voir point 7 de ce lien) génératrice de faconde, je reprends le clavier pour composer qqes mots à la cadence de tir des orgues de Staline (clavier… composer… orgue…). Euh bon d’accord : je ne sors pas mais j’arrête).
La semaine dernière (fichue mémoire), La Première radio (me*) faisait état de racisme au plus haut niveau de pouvoir, notre bien aimé gouvernement fédéral. Gisèle Mandaila, Secrétaire d’Etat FDF aux Familles, n’aurait pas eu, je cite, la vie rose tous les jours. Interpellé par l’info référençant le journal l’Etterbeekois comme source de cet état de cause, je le relus** plus attentivement et n’y trouvai rien. Le fin mot de l’histoire se trouve sur humeur allochtone, régulièrement intéressant pour y lire quelques remue-ménage bien politiciens*** (évitez-le dico j’ai vérifié : remue-ménage est invariable). Le lien direct est ici, l’Etterbeekois est même scanné en pdf, m’évitant de le faire.
Au-delà de ce mini-débat me servant d’intro (désolé, pas en forme pour un super sujet de la mort qui tue : je me contente d’observations un peu coconnes), j’ai jeté un coup d’oeil aux élus FDF de la commune et ai constaté qu’ils habitent tous des rues militarisées à l’exception de Françoise Carton de Wiart (à vos souhiaits) qui habite la rue du Bâtonnier Braffort (c’est pas non plus super génial) et Jean-Luc Robert qui réside rue du Clocher, justifiant ainsi l’unique goupillon du titre. Bref, Christophe Gasia habite avenue Commandant Lothaire, Carlos Mendola “pas loin de la place du Roi Vainqueur****”, Monique Hoskens rue Général Fivé, Didier van Eyll vit lui au Cinquantenaire lequel, s’il n’a pas directement pour objectif la commémoration militaire est une belle saloperie nationaliste financée par le Congo. Enfin, Gisèle Mandaila demeure pour sa part boulevard Louis Schmidt, ancien bourgmestre et lieutenant.
Et je dois vous confesser que si ma copine ne vote pas pour le FDF (ce n’est pas la moindre des ses qualités), elle habite néanmoins avenue des Volontaires (de guerre cela va sans dire), à proximité d’Arsenal, là où se trouvent maintenant les flics de l’Algemene reserve, et juste à côté de la station de métro… Major Pétillon.
* tout est en réalité parti d’une dépêche Belga. Et ça part vite, une dépêche Belga : voir ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici,etc. Ils s’y sont vraiment tous mis
** Ma copine étant etterbeekoise, elle reçoit ce périodique qu’est l’Etterbeekois.
*** Dans lequel Mandaila affirme tout de même avoir reçu quelques commentaires de parlementaires isolés pas très sympathiques vis-à-vis de sa couleur de peau
**** Et dire que cet enfoiré d’Albert Ier n’est JAMAIS monté en première ligne comme l’affirme la légende. Ce couillon en a juste fait une belle opération de propagande. Un peu comme quand George Bush va en Irak.
Bon : pour l’interruption de mon blog, la faiblesse du présent post, je vous donne trois “conseils musicaux” pour le prix d’un.
1. Le premier, je l’ai déjà donné, mais vu qu’ils sont en concert le 19/11 au Bota, je vous le repasse. Vous pouvez trouver un morceau des Black Rebel Motorcycle Clubici. Tiens, Vinalia, ça te tente pas (et tout le monde en général)? J’y vais avec Guéric et ‘oise le 19/11.
2. Deux jours avant, au même endroit, se produisent les Two Gallants, blues-rock dur et triste à voir aussi
3. J’en ai souffert 4 jours durant (non, non, sérieux : et le pire c’est que je n’ai pas écouté la chanson mais que l’air m’avait simplement été susurré à l’oreille), ma seule satisfaction fut de transmettre ce rythme obsédant à d’autres. Je vous fais grâce de l’original et vous propose la version “disco-carnaval” (euh elle arrive).
Allez, j’arrive au bout de ma Westmalle, je vais vous laisser.
Voici donc une réaction tardive* portant sur l’interdiction ou non des chiens dangereux (non, je ne m’appelle pas Olivier Maroy).
Note : je dois encore étoffer ce billet de quelques références
Plus précisément, je voudrais revenir sur tout l’argumentaire développé par les défenseurs des bull terriers, american staff,malibox, et autres molosses. Ce qui frappe, c’est la similitude avec les discours des pro-armes, axés essentiellement sur le principe de responsabilité. Au-delà de l’invasion des fans de gros chiens sur les forums internet, les vétérinaires eux-mêmes reprennent ce principe… irresponsable permettant de justifier tout et n’importe quoi au nom de la liberté individuelle (mon pit-bull, c’est ma liberté).
Dans un article du Soir du 23/05/2007 “Les chiens payent le délit de sale gueule” on peut lire que :
tous les spécialistes regardent (…) ces mesures [visant à interdire les chiens dangereux sur le territoire de certaines communes] comme dépourvues de sens dès lors que le concept même de “race dangereuse” constitue une hérésie scientifique.
Et d’évoquer pêle mêle la sociabilité de l’american pitbul, la réaction émotionnelle vis-à-vis de certaines races de chiens, surmédiatisant celles-ci à la moindre morsure** et enfin un mélange d’études contradictoires pour bien montrer que tous les types de chiens sont dangereux : cocker (mal vu dans les années ’70, labrador (à l’origine de la plus grande part des morsures), Yorskhire (le plus agressif), american staff.
Ce fatras donne l’occasion aux spécialistes qui n’ont pas pu ou pas voulu mener d’études correctes (à une échelle suffisamment répresentative, définition variable de la morsure, sur base de témoignages ou sur base des hospitalisations, tenant compte de la proportion de telle race de chien par rapport à la population canine totale, etc.) de tirer un constat”limpide”. Il n’y a pas de chiens génétiquement dangereux, la faute en incombe donc au maître et à l’environnement du clébard :
Pour les spécialistes [de nouveau eux], la seule solution pertinente passe comme souvent par la responsabilisation des hommes : les maîtres, les éleveurs, les dresseurs,
conclut peu brillamment l’article.
Un flingue n’est donc pas dangereux tant que son détenteur est bien éduqué et ne cure pas les oreilles de ses mouflets avec le canon de l’arme. On peut donc vendre des chiens dressés au mordant tout en étant “sociables” tout comme on peut faire le commerce d’armes, à la détente délicate et au toucher sensuel de la crosse.
Clairement, les pits, autres dérivés ou apparentés ne sont sans doute pas les moins sociables (les Yorshire seraient plus agressifs***). Mais de la même manière, l’achat d’un opinel est légal tandis que se porter acquéreur d’un stock de bazookas ne l’est pas****. Le port de bazookas sur pattes, fussent-ils dotés d’un cran de sûreté/d’une muselière, doit être interdit. Point.
Dernières remarques et similitudes
– Il n’y a pas de “races”dangereuses parce que pas de races identifiables. Pas grave, instaurons des critères de dentition, de puissance de la mâchoire, de garrot, de poids, que sai-je encore, pour définir les chiens potentiellement dangereux. Et s’il faut interdire par mégarde certains labradors obèses parce que gavés par leurs “maîtres”, ça me dérange pas non plus.
– La moindre des choses consisterait aussi à exiger un permis de chien. Pour le bien être du toutou, du maître et de son entourage. Y compris pour les Yorkshires, ces sales bêtes aux poils longs qui font wif, wif, wif ont la trouille des chats et pissent partout.
– Tant qu’à évoquer les clebs, le port de la muselière obligatoire a déjà généré la création de muselières velcro, que l’on peut ôter moyennant un rapide “scraaaaaatch”. En règle avec la loi, vous n’en restez pas moins un caïd, votre american staff retrouvant ses possibilités guerrières très rapidement. Un peu comme le cran de sûreté d’une arme à feu.
* Ou précoce : le sujet fait partie des marronniers médiatiques et revient toujours à la une dès qu’il n’y a ni enfants morts ni chenilles processionnaires ni élections.
** ce qui n’est pas forcément faux. Mais cette surmédiatisation va aussi amener des crétins à vouloir précisément acheter un chien réputé pour sa dangerosité plutôt qu’un autre.
*** Maintenant les fans des Yorshire me tomberont dessus en disant que s’ils sont agressifs c’est à cause du dressage.
**** rendons à César , l’article amenant ma réflexion retient cette comparaison.
Conseil musical : George Clinton et le célèbre Atomic Dog.
Pour la petite histoire Atomic Dog a été samplé par le rappeur Snoop Doggy Dogg et son tube Who Am I / What’s My Name. En fait, il s’agirait plutôt de dire : honteusement pillé
Je vous le mets en écoute aussi :
et vous file quelques références sur Atomic Dog par George Clinton (ici pour la vidéo), sur Snoop , ici, ici et enfin, le clip, amusant