Saturday, 11 October 2008
ils sont cupides et ne se soignent pas
17 milliards d’euros. Hop! Comme ça !
Une déclaration solennelle, un unanimisme politique (en tout cas durant une semaine), un beau montage financier permettant d’emprunter et l’on passe du crash annoncé au dérapage contrôlé. Le rallyman Lippens cède sa place aux pilotes étatistes pour boucler le gamelle trophy.
En Europe, quelles que soient les compositions d’équipes de mécanos (libéraux, chrétiens, sociaux-démocrates), les précieuses liquidités, le carburant, sont vite trouvés. Les pauvres spectateurs en bord de piste n’ont pas le droit de monter à bord des bolides capitalistes. La place coûte trop cher. Tout au plus leur concède-t-on l’aumône moyennant résultat : allocation de chômage limitée pour les jeunes aux Pays-Bas, RSA en France, “succès” de “l’accompagnement” en Belgique, contrôles renforcés en Allemagne, etc.
Quant au débat politique, il porte sur les “inacceptables” parachutes dorés, les “scandaleuses” rémunération des patrons, les régulations à mettre en place (comme si on ne savait pas), le dernier déjeuner de chez Fortis mais pas sur les causes systémiques (oui, comme les banques) de la “crise”.
Aaaah, il fait bon ne pas être riche…
conseil musical : un bon petit Beastie Boys ? Allez, oui : Sabotage
Quand je pense que t’as même pas réagi quand j’ai parlé vélo et tu voudrais que je réagisse quand tu écris un truc sur l’économie… et bien quéquette…