Si, j’arrête

1. Ma cessation du tabac se poursuit. Grâce aux ou malgré les Westmalle triple dégustées en un exemplaire, évitant ainsi le risque “poisson rouge” (voir ce post). Remplacées à défaut par des double, des Leffe 9°, des Corsendonk Agnus ou encore des Duvel. Rien que du bon pour mes poumons, rien que du péril pour mon foie.

2. C’est avec une nostalgie naissante que je hume mes veste et pulls emprunts d’une si reconnue odeur de tabac après soirée agitée. Donc oui, je parviens à ne pas fumer en allant au… Havana.

3. Paradoxalement, je redécouvre les arômes multiples des variétés d’herbe à Nicot. Leurs senteurs cacaotées, leur parfum vanillé, ou au contraire leur odeur âcre. Tout ça me redonne envie de fumer. Conscient qu’en rallumer une éteindrait aussitôt ces délicatesses olfactives. La vie est mal faite.

4. Je me convaincs que quatorze jours sans cigarette ce n’est rien. Que le vrai danger, ce n’est pas le boss que je viens de buter, que j’en ai encore un à trucider pour le niveau 2.

Et que je ne sais toujours pas combien il y a de niveaux à ce bête jeu. Juste une bouffée? Euh non, vais plutôt me prendre une Duvel, tiens. Mais qui m’avait donc dit qu’on avait deux poumons mais un seul foie ?

5. Et un seul estomac puisque je n’ai toujours pas retrouvé un appétit normal. Aujourd’hui entre 16h et 19h : un paquet de chips ringlings, un Galler “manon”, trois mandarines, un repas d’homme steack/riz/sauce provencale et enfin un yaourt. Il est 21h et :

J’AI FAIM

Je vous conseille : Sage Francis et l’album Healthy Distrust, rap aux sonorités angoissantes.

Comments are closed.